En dépit des efforts fournis par le gouvernement, le Cameroun fait partie des pays dont la situation est des plus critiques avec presque 9 000 000 d’habitants n’ayant pas encore accès à l’eau potable malgré les importantes ressources en eau du pays.

Les populations des zones rurales sont les plus touchées avec 56,5% des habitants n’ayant pas accès à l’eau potable.

Pour eux, l’eau des rivières et marigots constitue la seule source d’eau accessible. La saison sèche impacte sérieusement l’accès à l’eau. Les marigots à proximité des habitations tarissent.

Il ne reste plus que les rivières, seuls points d’eau accessibles. Par ailleurs, l’accès aux points d’eau reste une véritable épreuve pour les femmes et les enfants à qui incombe cette corvée.

Dans ce contexte, ils doivent parcourir plusieurs kilomètres, et avec le réchauffement climatique, les cours d’eau perdent peu à peu leur débit. 

Pour faire face à cette situation, l’association SOS Développement Solidarité Internationale a mis en place le projet des forages d’eau potable (1 château d’eau et 6 bornes fontaines) à Kelleng, le village qui se situe dans la Province de Bati, au Cameroun.

Ce village n’a qu’un seul point d’eau en saison sèche, c’est la rivière Liwa. Celle-ci perd en débit d’eau et se trouve envahie par la nature, ce qui met en péril l’accès à l’eau pour les populations locales.

L’objectif de SOS Développement Solidarité Internationale est de réaliser ce projet dans un délai de 18 mois à 2 ans.

Pour le forage, des études hydrogéologiques sont menées à la recherche des nappes phréatiques.

Ensuite, on creuse jusqu’à la profondeur qui s’avère nécessaire, permettant une quantité d’eau importante, abondante durablement pour satisfaire les besoins de la population. Suivies par la construction du forage jusqu’à la structure en maçonnerie bornes/fontaines.

L’eau sera prélevée, analysée en laboratoire en ville et traitée avant la mise à la consommation aux habitants. Afin de pérenniser les services, un entretien des infrastructures après leurs réalisations sera nécessaire à long terme.

C’est pourquoi, la formation de quatre jeunes a été envisagée. Cela permettra ainsi, dans le cas d’une panne, qu’il y ait quelqu’un capable de faire les réparations, de dépanner. Les habitants auront l’assurance de ne pas manquer d’eau à long ou à très long terme évitant que les populations se retrouvent dans la situation actuelle à boire l’eau insalubre à cause des infrastructures devenues vétustes.

La rivière Liwa est le seul point d’eau accessible pendant la saison sèche, en train de perdre son débit d’eau et d’être envahie par la nature.

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